Prix public : 9,90 €
Entre chronique autobiographique et essai philosophique, Testo Junkie est un livre radical, classique de la théorie queer, qui invite à dépasser la binarité de genre pour mieux comprendre le mouvement féministe actuel et questionner les représentations genrées. Ce livre est le récit d’une expérience politique. Celui de l'administration quotidienne, pendant 236 jours, de testostérone synthétique. Une expérience vécue comme un acte de résistance face à l’assignation à la naissance d’une identité sociale et sexuelle considérée immuable. A travers le récit de sa transformation corporelle, Paul B. Preciado dessine la mutation politique contemporaine des technologies de pouvoir. Entre chronique autobiographique et essai philosophique, Testo Junkie est pour la génération queer, trans et non-binaire ce que L'Anti-Oedipe de Deleuze et Guattari était pour la génération 68. Un livre incontournable, une lecture urgente, qui bouleverse nos certitudes et invite à transgresser les normes de genre et de sexualité. « Celles et ceux qui ont lu Testo Junkie en ont été à jamais changés. » Les Inrockuptibles Paul B. Preciado est philosophe, commissaire d'exposition et auteur. Dans la lignée des travaux de Kathy Acker, Judith Butler, Monique Wittig et Michel Foucault, ses ouvrages, traduits dans une dizaine de langues, sont des références internationales des études queer, trans et non-binaires.Traduit de l’espagnol par l’auteur *** « Impossible d'imaginer l'essor du capitalisme sans l'institutionnalisation du dispositif hétérosexuel comme mode de transformation en plus-value des services sexuels, de gestation, de prise en charge réalisés historiquement par les femmes, et non rémunérés. Nous pourrions évoquer une dette du travail sexuel non payé que les hommes hétérosexuels auraient contractée historiquement vis-à-vis des femmes de la même façon que les pays riches se permettent de parler de la dette extérieure des pays pauvres. Si la dette pour services sexuels était soumise à intérêts, toutes les femmes de la planète recevraient une rente à vie qui leur permettrait de passer le restant de leurs jours sans travailler. »Paul B. Preciado