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<p>La première victime d'une guerre, c'est la vérité ? <cite>Rudyard Kipling</cite></p><p>La guerre de Syrie, qui a fait plus de 350 000 morts, s'est trouvée obscurcie par sa complexité géopolitique, mais aussi par un déchaînement sans précédent de la machine de propagande occidentale qui en a fait de manière simpliste une lutte du bien (l'OTAN) contre le mal (Assad et ses soutiens, dont la Russie), l'idéologie prenant, dans les chancelleries, la place de la raison. </p><p>Fort de son recul historique, Roland Hureaux expose avec clarté les enjeux régionaux et planétaires de cette guerre ; il montre le rôle de l'idéologie libérale-impérialiste (néo-conservatrice) dans son déclenchement, l'alliance paradoxale, ignorée du grand public, entre l'OTAN et une rébellion essentiellement islamiste, la défaite finale des Occidentaux et ses immenses conséquences. </p><p>La guerre de Syrie, comme celles d'Afghanistan, d'Irak, et de Libye, est à l'origine d'une vague migratoire sans précédent vers l'Europe et n'est pas sans lien avec le retour du terrorisme. La France, engagée à fond du côté des rebelles, au mépris de ses intérêts les plus évidents et de sa mission historique de protection des chrétiens d'Orient, a, quant à elle, perdu l'essentiel de son crédit dans la région.</p>