Prix public : 26,00 €
À l’heure où les bombes pleuvent sur l’Ukraine, elles se sont tues sur la Syrie. Mais un autre danger guette cette dernière : celui du silence. Pour briser ce silence, cet ouvrage discute le droit public syrien de manière critique. Depuis 2011, la répression du régime ne fait pas seulement taire les voix des opposants ; elle a également muselé la doctrine juridique et cadenassé le débat sur l’avenir constitutionnel syrien. Fruit de la solidarité entre l’ULB et les exilés syriens, ce livre résiste à la confiscation du droit public par le régime. Porteur d’espoir, il dresse un état des lieux des principales institutions relevant du droit public et il dessine les contours d’un programme de réformes constitutionnelles et légales, en vue de préparer la future transition démocratique syrienne. Ahmad Kodmani est docteur en droit de l’Université d’Angers. Après un bref passage par le barreau de Damas, il a poursuivi une carrière scientifique à l’université d’Angers, puis entre 2016 et 2018 au sein du Centre de droit public et social de l’Université libre de Bruxelles. Salim Sendiane est docteur en droit de l’Université Paris V Descartes. Entre 2018 et 2020, il a été chercheur postdoctorant au Centre de droit public et social de l’Université libre de Bruxelles. Actuellement, il est chercheur au Centre Harmoon pour l’étude contemporaine (Paris). Avec la collaboration de Khaled Al-Bitar et de Bassel Al-Masri. Préface de Anne-Emmanuelle Bourgaux et Julien Pieret.