Prix public : 185,00 €
Cet ouvrage se présente comme le successeur du traité publié par le Répertoire notarial en 1981 sous la signature de Madame Nicole Jeanmart et intitulé « Le concubinage », mis à jour par l’auteur en 1987 et comme le pendant du traité consacré à « La cohabitation légale », publié en 2012 sous la plume de Mesdames Bérénice Delahaye et Fabienne Tainmont. La terminologie change, mais la réalité demeure : les couples qui font le choix de n’adopter ni le statut du mariage, ni celui de la cohabitation légale, ne sont encore aujourd’hui régis par aucune législation d’ensemble. Sans doute sont-ils visés par quelques textes épars en droit administratif, en droit social et en droit fiscal, mais de régime juridique intégré, point. Il est vrai que le législateur y a parfois songé, notamment à l’occasion de la récente réforme des régimes matrimoniaux, mais il n’a pas voulu (ou osé) franchir le pas, redoutant peut-être la difficulté, tant les modes de cohabitation sont multiformes, de définir ce qu’il y a lieu d’entendre par une « cohabitation de fait ». Quoi qu’il en soit, sans négliger les quelques dispositions de droit écrit qui concernent spécifiquement les cohabitants de fait, c’est vers le droit commun qu’il faut se tourner pour régler les très nombreuses questions que suscite une situation de cohabitation durable : la preuve de la propriété des biens, les comptes entre les partenaires, l’existence d’un mandat apparent ou d’une société de fait, les conséquences d’une acquisition en indivision, le problème du logement commun en cas de séparation, la désignation du juge compétent, les effets fiscaux et sociaux d’une cohabitation avérée, les particularités d’une situation internationale, tels sont quelques-uns des thèmes qu’une équipe de pas moins de quinze auteurs, tous spécialisés dans leur matière, a cherché à identifier, pour tenter d’en donner aux praticiens une analyse aussi sûre et adéquate que possible. Du droit commun, certes, mais mis en situation et aboutissant à un traité transversal qui vient à son heure, trente-huit ans après l’œuvre de pionnier de Madame Jeanmart.