Prix public : 67,00 €
Alors que le plus célèbre des réseaux sociaux, Facebook, rassemble plus d’un douzième de la population mondiale, qui échange plus de trente millions de contenus chaque mois, l’inquiétude se fait grandissante quant au sort que réservent ces nouvelles merveilles de la technologie aux informations personnelles que leur fournissent volontairement les utilisateurs. Plus largement, outre l’exploitation commerciale, l’accessibilité des données par des tiers amplifie et renouvelle les atteintes susceptibles d’être portées au droit au respect de la vie privée. Celle-ci est en effet l’épicentre des dangers soulignés par les rapports de différentes institutions nationales et internationales. Ces nouveaux services pourraient-ils être une illustration, ou la source d’un déclin du droit au respect de la vie privée ? L’ouvrage répond par la négative bien qu’il dresse un constat alarmant d’une diminution de la sphère relevant de la vie privée personnelle de l’individu qui s’induit déjà de sa seule inscription sur le réseau. Toutefois, une solution de conciliation, d’autant plus urgente à l’orée d’un web sémantique, serait à rechercher dans la protection des données à caractère personnel qui sert de relais, dans le domaine informatique, à la protection de la vie privée. En revanche, l’autre acception de la vie privée issue de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, la vie privée sociale, ressort grandie de cette évolution du monde numérique puisqu’elle partage avec cette dernière le même objet : nouer et développer des relations avec autrui et le monde extérieur. Il en résulte une utilité réciproque de ces deux éléments.