Prix public : 6,60 €
Dans ce troisième volume d’Ikebukuro West Gate Park, Makoto, vingt ans, « solutionneur d’embrouilles » dans son quartier du Japon de l’envers, va piéger des trafiquants d’une drogue très spéciale au cours d’une gigantesque rave sauvage organisée à Tôkyô. C’était un petit comprimé translucide couleur vert menthe. Sur la surface, en relief, un serpent qui se mord la queue. Les mômes l’appelaient serpentine, couleuvre verte, ou snake bite. Vous avaliez un comprimé avec un peu d’eau minérale, ou encore vous broyiez entre vos molaires ce truc amer à en mourir et bingo vous pouviez danser toute la nuit en synchronie parfaite avec une musique démente dont le rythme dépassait les 100 bpm. Voilà pourquoi cet été-là des bataillons de mômes, qui n’étaient ni des junkies patentés ni sur la liste d’attente pour rejoindre leurs rangs, cherchaient frénétiquement du snake bite. Ce serpent apparu dans un mirage et qui brûlait en dégageant des flammes vertes. Né en 1960, Ishida Ira a suivi des études d’économie et travaillé dans la publicité, avant de se consacrer à l’écriture. En 1997, Ikebukuro West Gate Park le fait accéder à la célébrité ; l’œuvre a inspiré une série télévisée au Japon et un manga qui s’est vendu dans le monde entier. Depuis, l’auteur publie mangas et romans, ces derniers souvent couronnés de prix littéraires.