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Racisme d’état, néo-colonialisme, discriminations institutionnelles, un certain nombre de citoyens français accusent aujourd’hui la France de fautes graves, voire de crimes. Dans leurs discours, la notion de « race » fait son retour à tel point qu’en quelques années, il est devenu normal d’évoquer « blancs » et « racisés », y compris dans les lieux de décision et d’influence les plus respectables. S’intéressant à la filiation de ce phénomène, Sami Biasoni remonte aux sources historiques et théoriques du discours racialiste implanté en France par la mouvance indigéniste, dite « antiraciste et décoloniale ». Anne-Sophie Nogaret, par les témoignages et verbatim qu’elle a recueillis lors de colloques, de sessions universitaires ou de rassemblements associatifs, dresse un état des lieux inquiétant : derrière l’idéologie affleure de plus en plus nettement la rancoeur, et même la haine, ne laissant rien présager de bon pour l’avenir du pacte républicain. Au point qu’il est temps de se poser la question : que reste-t-il de l’universalisme qui a politiquement fondé la France ?