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Ce numéro propose plusieurs aperçus sur la paresse aux XVIe et XVIIe siècles, avant qu’elle ne prenne sa forme actuelle qui l’oppose au travail et à une norme de productivité. Ce numéro propose de revenir sur la notion de paresse en rendant compte de la polysémie et de la variété des usages qui étaient encore les siens aux XVIe et XVIIe siècles, avant qu’elle ne prenne la forme que nous lui connaissons aujourd’hui, qui l’oppose au travail et à une norme de productivité. Les contributions rassemblées ici apportent sur cette notion des éclairages qui permettent de la situer à la croisée de plusieurs discours (moral, médical, théologique ou « littéraire »), et de plusieurs héritages textuels et notionnels (ceux de l’acédie, de l’oisiveté et de l’otium, entre autres). Structurées en trois axes – Paresse et médecine, Enjeux religieux et moraux, Littérature(s) paresseuse(s) –, elles donnent un riche aperçu des enjeux littéraires, moraux, théologiques, mais aussi sociaux et politiques qui étaient ceux de la paresse dans la première modernité.