Prix public : 29,00 €
Face à la ruée vers les terres (Land grab) et à la pression continue sur les ressources naturelles à l’échelle mondiale, comment réagissent les populations locales, en particulier les plus vulnérables d’entre elles comme les Aborigènes australiens ou les populations autochtones du Canada, du Mexique ou du Pérou ? Un congrès international auquel ont contribué des chercheurs partageant les paradigmes de l’anthropologie juridique a été organisé à l’initiative d’ISAIDAT à Turin (Italie), en avril 2011. Le tour de la planète auquel est convié le lecteur part des lagons polynésiens pour arriver aux Oasis algériennes. Outre une plateforme théorique, l’ouvrage propose en effet huit éclairages de situations en Océanie, dans l’Océan Indien, aux Amériques et en Afrique. Elles illustrent tant la contradiction des enjeux et la brutalité de certains modes d’exploitation de l’environnement que l’inventivité des femmes et des hommes qui relèvent le défi d’en maîtriser les ajustements contemporains. Au terme de cette publication, de nouveaux chantiers s’offrent à la recherche sur le foncier : redécouvrir l’essence du juridique dans les sociétés précapitalistes, aborder la sécurisation foncière comme un processus complexe de formalisation des droits sur le sol et en valider les solutions dans des forums locaux, ne reconnaître la propriété privée que là où elle s’impose comme la règle de jeu du marché. Nous sommes donc appelés à réviser nos paradigmes pour sauver nos biens communs les plus précieux, « la terre et l’homme ».