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Crise de la citoyenneté, ou cécité des observateurs ? Nous ne voyons plus toujours la citoyenneté telle qu’elle se pratique aujourd’hui, quitte à pleurer sur sa disparition. Ne s’agit-il pas plutôt de son renouvellement et de la pluralité de ses formes, que n’aide pas à saisir la sempiternelle référence à Jürgen Habermas ? Une analyse anthropologique soucieuse des espaces, des lieux, des cadres à travers lesquels les citoyennetés contemporaines se transforment prend en compte les dimensions de l’interconnaissance, de l’émotion, de l’appartenance communautaire ou territoriale, du trouble, du conflit qui pèsent dans l’engagement civique effectif. Autant de « signaux faibles de la citoyenneté » qui, bien au-delà de l’échelle micro-locale ou de tout biais populiste, nous parlent de l’histoire, des représentations et de l’imaginaire du vivre ensemble, de l’idéal d’égalité, de la réalité des discriminations. Un ordinaire de la cité qui échappe à l’étude de ses lois, de ses institutions, de ses politiques publiques, mais qui est notre quotidien. Marion Carrel est maîtresse de conférences à l’université Lille 3 et Catherine Neveu est directrice de recherche CNRS au TRAM (IIAC, CNRS-EHESS). Ont également contribué à cet ouvrage : Alexandra Bidet, Agnès Deboulet, Rémi Eliçabe, Patrick Gonin, Amandine Guilbert, Anne- Sophie Haeringer, Erwan Le Méner, Gülçin Erdi Lelandais, Françoise Navarre, Laetitia Overney, Maxime Vanhoenacker.