Prix public : 19,00 €
Dès les premières pages, Philippe Liesse nous livre son projet d’auteur : écrire sa propre partition sur ce qu’il a vécu, sur ce qu’il est aujourd’hui, sur ce qu’il a choisi de vivre dans l’avenir. Son parcours est en effet original et sa démarche riche d’authenticité... D’abord comme professeur de religion dans l’enseignement public belge, un monde de la laïcité qui l’a rapidement interrogé et où son souci a été de montrer aux élèves comment lire le monde dans un écho de la bonne nouvelle. Vingt ans plus tard, quand il choisit la voie du diaconat, un ministère d’Église remis à l’honneur, il ne s’agit pas d’une Église centrée sur elle-même mais ouverte sur le monde. Son itinéraire sera celui d’un diacre non aligné. C’est pour lui emprunter un chemin théologique qui tourne le dos aux certitudes, dans l’intuition que la vérité n’est pas à prendre toute faite mais à chercher ; que la vie ne peut progresser que si l’on coupe le cordon ombilical ; que l’existence chrétienne ne peut progresser que si l’on coupe le cordon clérical ; qu’il est urgent de repenser ici la question des ministères. Jésus nous a libérés du sacré mais l’Eglise nous a vite replongés dans un monde sacralisé. Comment dès lors être fidèle au message de Jésus « en Eglise » ? Cette dernière a-t-elle du sens si elle n’est pas viscéralement reliée au projet de faire grandir en humanité ? Une Eglise qui déploie sa vie dans les sacristies ou dans les solidarités humaines ? Sacristie ou solidarité ? Tout un programme. Des mots sur Dieu qu’il nous faut simplifier, en passant par l’homme de Nazareth que nous avons à redécouvrir avec les apports de la recherche biblique moderne, jusqu’aux questions que pose une Réforme du christianisme contemporain, voici un livre écrit sans langue de bois et qu’on lira avec plaisir, comme une respiration. L’auteur nous parle en terminant des livres qu’il a aimés, qui l’ont accompagné, de sa formation jusqu’à aujourd’hui, et qu’il conserve dans ce qu’il appelle son cellier.