Prix public : 35,00 €
<p>Le décasyllabe à césure médiane a été nommé le <i>taratantara</i> par Bonaventure des Périers. Sa préhistoire est retracée, de la <i>Cantilène de sainte Eulalie</i> aux chansons médiévales. On le retrouve dans les « vers mesurés » de la Renaissance, notamment chez Christophe de Barrouso et Jean-Antoine de Baïf. Après une histoire souterraine, il resurgit dans la romance avec Marceline Desbordes-Valmore et Musset. Il devient un vers parnassien, mis à mal par la libération de la césure chez Verlaine et Rimbaud, puis par l'apparition du vers libre. Il persiste au XIX<sup>e</sup> siècle sous un aspect nostalgique ou expérimental. Les analyses métriques et historiques, relevant de la morphologie poétique, mettent en évidence les liens d'intermétricité entre ces textes et montrent comment une forme peut prendre sens.</p>