Prix public : 36,00 €
<p>La formule provocante de Carlos Fuentes proclamant les romanciers du monde entier « citoyens de la nation nommée Roman » dit la volonté - partagée par maint écrivain depuis 1960 - d'en finir avec les définitions nationales de la littérature et leur passé de luttes, de domination et d'exclusion. C'est dans son « autonomie » vis-à-vis des histoires nationales que la fiction romanesque puiserait sa force spécifique de résistance à la violence des idéologies. Mais ce sont les remous des histoires nationales qui modèlent ces romanciers - migrants, dissidents, minoritaires - écrivant contre elles. Peut-être « l'universel » en littérature reste-t-il, envers et contre la mondialisation marchande, ce « local moins les murs » dont parlait Miguel Torga.</p>