Prix public : 32,00 €
<p>En usant de la classification des utopies en classiques (XVI<sup>e</sup>-XVIII<sup>e</sup> siècle) et modernes (XIX<sup>e</sup>-XX<sup>e</sup> siècles), et de façon symétriquement inversée, peut-on parler d'antiutopies à ces époques ? Cet ouvrage se propose de cerner les causes spécifiques qui ont provoqué à l'âge de la raison la réversion des cités parfaites en cités du mal et visions de cauchemar. Poursuivant une recherche antérieure (<i>Du Paradis perdu à l'antiutopie</i>, Paris, 2010), l'auteur essaie de démontrer que, dans la lignée de la censure religieuse, deux autres courants de pensée critique, le rationalisme et l'empirisme, ont porté des coups décisifs à l'optimisme utopique. La quête initiatique d'un lieu idéal est ainsi devenue une espérance effondrée, une chimère, une « utopie ».</p>