Prix public : 16,00 €
<p>Balzac projetait l'écriture d'une nouvelle : mais La Cousine Bette se déploie au fil de sa plume, grossit et finit par s'imposer comme l'un des drames les plus riches et les plus fournis de La Comédie humaine. Lisbeth Fischer n'est pas seulement la parente pauvre, elle est l'incarnation féminine de la frustration et du sadisme qui, par jalousie, s'emploie à causer la ruine financière et morale de sa propre famille. Figure redoutable dans laquelle l'auteur télescope les femmes qui l'auraient malmené, elle représente le pendant noir du Cousin Pons. Cette édition critique de Maurice Allem remet à l'honneur "ce roman terrible" avec lequel Balzac n'entendait pas moins que surpasser Eugène Sue.</p>