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<p>En Europe, entre les XIII<sup>e</sup> et XVI<sup>e</sup> siècles, l'affirmation des langues vernaculaires dans des champs divers où triomphait traditionnellement le latin tisse, sur un mode nouveau et pluriel, le réseau des échanges culturels à la racine des Temps modernes. Ces échanges sont caractérisés par l'ouverture sur de nouveaux horizons. Les études ici réunies se proposent de mettre en perspective les phénomènes qui, en Espagne, en France et en Italie, ont conduit au passage du latin aux langues vernaculaires pour éclairer d'une lumière nouvelle les enjeux politiques et littéraires de l'écriture en vulgaire et des activités des traducteurs. L'affirmation nationale passe peut-être par le choix du vulgaire, mais plus sûrement par le choix des vulgaires. Elle ne se réalise que dans un réseau d'interactions entre des aires culturelles qui se développent en dialoguant entre elles. C'est à la découverte de ce dialogue que voudrait inviter la présente étude.</p>