Prix public : 98,00 €
<p>Les prédicateurs et les poètes du XVII<sup>e</sup> siècle portent un intérêt marqué aux discours savants sur la vision et aux jeux d'optique. Ils y voient en réalité la clé des mystères chrétiens. Avant 1630, ils louent Dieu par le biais de similitudes rhétoriques avec le soleil, puis l'évolution du goût et de la science substitue au thème de la lumière un cabinet d'optique curieuse : miroirs magiques et anamorphoses représentent alors la difficile connaissance du Dieu caché. Après 1630, le socratisme chrétien cherche à le voir au miroir de l'homme. Finalement, l'augustinisme, la crise de l'analogie et la sensibilité galante fragilisent cette rhétorique de l'optique, au profit de métaphores évoquant les clairs-obscurs de la foi.</p>