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Louis-Joseph est une gueule cassée de la Grande Guerre. Revenu dans son village après une longue convalescence, il y a retrouvé Marcelline, son amour d'enfance, épousée durant la guerre. Mais pour le soldat meurtri dans sa chair, ce temps d'après, après les carnages, après la souffrance, est une douloureuse traversée des ombres. Son ami François Jouvenel, mutilé lui aussi, va le remettre sur le chemin de la vie en l'encourageant à reprendre sa vocation et à tenter le concours de l'École normale. Devenu instituteur, Louis s'installe à Bron. Alors que, dissimulé par son masque, il accueille ses premiers élèves, Marcelline est recrutée dans une des filatures qui font la prospérité de la région lyonnaise. Dans cette existence nouvelle, urbaine, trépidante, moderne, Louis et Marcelline s'épanouissent dans le combat social, lui en s'intéressant aux pédagogies nouvelles, elle en luttant pour les droits des femmes au travail. De plus en plus, leurs convictions les opposent à François, qui se rapproche des mouvements d'extrême-droite et ne cache pas sa fascination pour le Führer. <br /> À travers la destinée de deux anciens poilus, à l'amitié invincible mais aux engagements contraires, Serge Revel nous fait parcourir les années de l'entre-deux-guerres, avec leurs passions politiques, leurs paroxysmes d'espoir et de haine. Entre révolution sociale et révolution nationale, émeutes antiparlementaires et grandes grèves du Front populaire, elles trouvent parfois un écho étrange dans notre époque. Mais Louis-Joseph pouvait-il imaginer que les enfants de sa première classe auraient vingt ans à l'orée d'une nouvelle guerre ? <br /> À travers la destinée de deux anciens poilus, à l'amitié invincible mais aux engagements contraires, Serge Revel nous fait parcourir les années de l'entre-deux-guerres, avec leurs passions politiques, leurs paroxysmes d'espoir et de haine. Entre révolution sociale et révolution nationale, émeutes antiparlementaires et grandes grèves du Front populaire, elles trouvent parfois un écho étrange dans notre époque. Mais Louis-Joseph pouvait-il imaginer que les enfants de sa première classe auraient vingt ans à l'orée d'une nouvelle guerre?