Prix public : 45,00 €
Malgré de nombreux sujets étudiés et une littérature prolixe, un seul thème semble-t-il, n’avait encore jamais été développé sur l’Ardèche. En effet, l’histoire des maisons closes était jusque-là beaucoup trop taboue pour être écrite, ou simplement même évoquée dans ce département. Elles existaient pourtant ici comme ailleurs… Les femmes se nommaient Germaine, Marguerite ou Fanny. Pour leurs clients, elles devenaient Loulou, Divine ou Irma. Les filles d’ici quittaient l’Ardèche pour travailler à Lyon ou Marseille, villes d’où venait la plupart des pensionnaires des maisons du département. Avec le recul qu’impose désormais le temps passé depuis leur fermeture en 1946, avec son identité littéraire que le lecteur reconnaîtra aisément, faite à la fois d’une grande rigueur et d’une sensibilité à fleur de peau, Vincent Didier brise l’interdit et nous ouvre les portes de ces maisons au vingtième siècle, entre 1900 et 1946. Les nombreuses pièces d’archives instructives et passionnantes, apportent à cet ouvrage des témoignges d’une rare authenticité. A travers ce sujet à la fois ancien et toujours d’actualité par les nombreuses controverses sur l’organisation de la prostitution, la question de la réouverture ou non de ces établissements, ce livre participe pleinement au débat.