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La nourriture et les pratiques alimentaires ne sont pas seulement porteuses de qualités fonctionnelles répondant à des exigences individuelles. Elles soulèvent aussi des questions d'ordres sanitaire, sécuritaire, social, environnemental, culturel et économique concernant la collectivité. Selon une perspective pluridisciplinaire, ce Dossier traite donc de la publicisation de l’alimentation selon trois aspects: la mise en œuvre par l’État d’actions de politique et de communication publiques (crise de la vache folle, plans nationaux nutrition santé, prévention nutritionnelle...), la médiatisation de l’alimentation (cinéma, télévision, internet, réseaux numériques, controverses, débats, scandales...) et l’entrecroisement d’intérêts publics et de logiques marchandes dans les productions discursives sur l’alimentation (éducation alimentaire, dispositifs informationnels, « activisme alimentaire »...). Dans les Échanges, Béatrice Fleury et Jacques Walter introduisent les contributions de cinq auteurs (français, canadien, suisse, chercheurs en sociologie, en sciences de l’information et de la communication ou en sciences économiques) qui éclairent le débat engagé par Brigitte Simonnot (2014) sur le plagiat universitaire – concernant autant les étudiants que les chercheurs –, les limites des réponses institutionnelles et des pistes à explorer pour gagner en efficience dans la lutte contre ce phénomène. Dans les Notes de recherches, Agnès Bernard et Sylvie Vilatte fournissent une grille de lecture sur l’évolution des pratiques de communication et du lien social pendant la Première Guerre mondiale grâce au journal de l’entrepreneur Jean Sèque. Selon une méthodologie originale, Philippe Bonfils analyse ce qui se joue dans les perceptions et interactions des sujets utilisant des environnements numériques dits immersifs. François Borel-Hänni questionne les effets supposés des représentations médiatiques et la responsabilité sociale des journalistes et médias à partir des arbitres de football. Alan Ouakrat analyse la dimension temporelle des usages du smartphone d’une population étudiante et la met en regard avec les rythmes de vie de ces utilisateurs. Gabriella Steffen, Ayuko Sedooka, Theres Paulsen et Frédéric Darbellay adoptent un regard interdisciplinaire et une perspective plurilingue pour envisager la diversité des pratiques langagières dans l’élaboration de recherches liées à des langues et cultures scientifiques distinctes. Les Notes de lecture rendent compte de publications récentes dans le domaine de l’information-communication.