Prix public : 26,00 €
Il est temps de redessiner un horizon, un futur, une joie de l’action. C’est ce à quoi nous invite ce livre, aboutissement de plus de trente ans de réflexion et d’écriture. Jean Viard y analyse la destruction progressive des sociétés issues des idéologies du progrès, nées avec la révolution industrielle. On y voit se dissoudre les classes sociales et s’organiser un monde d’archipels individuels entremêlés. Le peuple redevenu foule est alors tenté par des radicalités pour se rassembler. Le commun se défait, l’individu s’exprime de plus en plus, à la fois lié et soumis par le monde numérique et médiatique.<br /><br />C’est alors que l’humanité est brutalement frappée par la pandémie de Covid-19, qui impose les bases d’un nouveau commun : la Grande Guerre climatique. C’est dorénavant la nature qui fait l’histoire humaine.<br /><br />L’homme ne mène décidément plus le jeu. Il désespère souvent de son avenir, surtout en France, pays confortable et désenchanté. Le temps de l’individu écologique est né et va porter une nouvelle civilisation, celle d’un masculin et d’un féminin repensés, sur une terre bousculée par une nature « endiablée ».<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><b>Jean Viard</b><br /><br />élève d’Edgar Morin, directeur de recherche associé au Cevipof-CNRS, est un sociologue original qui mixte des travaux et des interventions sur l’actualité et une réflexion de fond sur notre monde, qu’il mène depuis sa campagne provençale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont, aux éditions de l’Aube, <i>Le sacre de la terre </i>(2020) et <i>Le triomphe d’une utopie </i>(2021).