Prix public : 14,50 €
Les logaèdres sont les mots, mais non-alphabétisés, non domestiqués et alignés et au repos, comme dans le dictionnaire… Les logaèdres sont plutôt les mots volants de Valère Novarina. Les mots, ici, sont un peu considérés comme des oiseaux mathématiques : le logaèdre semble de la famille du gypaète et proche du logarithme… Les mots comme des corps physiques - (de la famille des polyèdres) - reposant sur une base (très instable !) ou utilisés librement comme les projectiles qu’on a sous la main. Jusqu’ici Valère Novarina avait toujours séparé ses mots écrits en deux groupes : ceux qui devaient apparaître prononcés sur la scène (ou dans le théâtre mental de la lecture) - et d’autre part, en face, les mots de la réflexion, ou plutôt de la «rumination théorique» : interrogation perpétuelle, lancinante, sur la langage, l’espace, le langage, l’espace, le langage… réponse jamais donnée à l’Adamique interrogation : - D’où vient qu’on parle ? que la viande s’exprime ? Avec Observez les logaèdres !, point de frontière entre l’écriture fictive (la fiction étant de faire semblant d’être un être humain) et la pensée, ou théorie, ou réflexion ! Le mot logaèdre tient TOUT à la même distance de l’observateur qui ne se rendra pas compte s’il a affaire à de la fiction pensante ou à de la poésie didactique. Ce livre tourne autour cette interrogation, et même ; il s’y enferre : en quoi la littérature diffère-t-elle de la musique - en quoi le raisonnement est-il un rythme ? Sommes-nous des animaux musiciens ?