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Cet ouvrage souligne que l’histoire pré-coloniale de l’Afrique ne se limite pas au passé, mais continue d’influencer les dynamiques socio-culturelles et politiques actuelles. Cette influence s’est modifiée et, dans certains cas, s’est intensifiée durant la colonisation occidentale et la période post-coloniale, accentuant les inégalités entre les groupes dominants et les peuples autochtones. De là émerge la nécessité de définir qui sont véritablement les autochtones dans une localité ou un village spécifique en Afrique. Face à ce défi, l’auteur propose d’écouter directement les témoignages des peuples africains concernant leur identité. En utilisant comme exemples des événements culturels, comme l’organisation de festivals, la rédaction de mémorandums adressés au chef de l’État, et la revitalisation des langues locales, il suggère que l’auto-identification pourrait être une méthode pour identifier l’autochtonie. Enfin, l’auteur emploie le concept de « colonialité du pouvoir », qu’il enrichit avec l’expression « lamidalité », pour évoquer les relations inégalitaires persistantes, résultant des époques de conquêtes inter-africaines, de colonisation et d’indépendance, particulièrement au Nord-Cameroun.