Prix public : 14,00 €
Longtemps écartés par l'historiographie, notamment « positiviste », qui les a traqués pour mieux les écarter de l'analyse historienne, les faux, forgeries et contrefaçons sont pourtant, tout autant que les autres objets historiques, des révélateurs précieux des pratiques et des enjeux qui ont donné lieu à leur élaboration comme à leur dénonciation. Qu’ils soient le produit d’imitations, de modifications ou de complètes (re)créations, ils représentent aujourd’hui des sources à part entière des sociétés du passé, riches d’enseignement sur les milieux qui les ont élaborés, utilisés et diffusés, tout comme sur ceux qui les ont dénoncés ou rejetés. C’est à cette analyse du phénomène de falsification, de ses usages, et de ses implications sociales et culturelles qu’entend contribuer le présent ouvrage, qui se veut aussi, à travers ce retour sur l’apport du faux à l’histoire, une participation à la réflexion sur la définition de « l’authentique » et sur sa place et sa valeur dans l’analyse du passé.