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" J'en suis arrivée à une conclusion : la mode est la plus enivrante échappatoire à la banalité du monde. " " La vulgarité est un ingrédient indispensable dans la vie. [...] On a tous besoin d'une pincée de mauvais goût – c'est chaleureux, c'est sain, c'est charnel. Je pense qu'on devrait même y avoir recours plus souvent. L'absence de goût, voilà ce que je ne tolère pas. "En matière de style, Diana Vreeland, alias " D. V. ", ne craignait pas les partis pris radicaux – et ne manquait pas d'humour.C'est dans cet esprit que, de l'excentricité des Années folles à l'effervescence du New York des eighties, celle qui fut l'arbitre de toutes les élégances revient sur plus de cinquante ans de mode et de vie mondaine.Un défilé d'anecdotes irrésistibles, de personnalités brillantes, de ragots première classe, de considérations visionnaires ou loufoques...Sur le ton de la conversation, Diana Vreeland signe des mémoires déjantés où son sens de la formule fait mouche à chaque page. Journaliste mode au Harper's Bazaar à partir de 1936, Diana Vreeland (1903-1989) s'y impose en vingt-cinq ans comme une référence. Mais c'est en tant que rédactrice en chef de l'édition américaine de Vogue pendant les années soixante qu'elle devient une véritable icône à l'influence immense. Elle est par la suite commissaire d'exposition au Costume Institute du Metropolitan Museum of Art de New York. Parus aux États-Unis en 1984, ses mémoires sont enfin traduits en français.