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Dans la Chanson des Nibelungen, les plaies de Siegfried se mettent à saigner à l'approche de son assassin. Dans Richard III de Shakespeare, alors que le convoi funèbre de Henri VI traverse Londres, les plaies du défunt roi se remettent à saigner au moment où apparaît le meurtrier. Pendant plusieurs siècles en Europe, il était classique de croire qu'un cadavre saignait lorsqu'il était mis en présence de son assassin. Devenu une référence majeure dès sa parution en 1640, le traité de Ranchin n‘a jamais été réédité. Il est resté important dans l'étude des pratiques médicales en matière juridique, de l'histoire de la justice, mais aussi des rapports étroits entre médecine et religion.
Les textes réunis parlent de la cruentation, et aussi des «maladies et accidents qui restent après la géhenne, ou torture et estrapade des criminels», des «maladies et accidents qui arrivent à ceux qui courent la poste». Ils vantent les vertus de l'huile rosat, du sambuc, de la poudre de roses, de myrtilles ou de myrte, des fleurs d'hypéricon, du bouillon-blanc, de l'absinthe, du sirop violat ou de nénuphar…