Prix public : 18,00 €
Ce livre est le quatrième que René Pommier consacre à Freud, le plus inventif, à ses yeux, de tous les grands dingues que l’humanité a produits. Il est constitué de trois études. La première porte sur l’interprétation que Freud a donnée du Moïse de Michel-Ange. Bien qu’elle ne fasse pas intervenir la sexualité, elle n’en est pas moins profondément freudienne par son caractère totalement arbitraire et une argumentation particulièrement tirée par les cheveux, en l’occurrence les mèches de la barbe du Prophète. La deuxième examine la première des Cinq psychanalyses, celle de Dora, la plus tordue sans doute. Au terme de l’analyse, on découvre que Dora, depuis longtemps amoureuse de son père, s’était éprise d’un ami de ses parents dont pourtant elle refusait violemment les avances, et, en même temps, de la femme de celui-ci qui était, par ailleurs la maitresse de son père, et, transfert oblige, elle était sur le point de succomber au charme de Freud lorsqu’elle mit fin au traitement. La troisième est consacrée à l’un des textes de Freud les plus loufoques, sinon le plus loufoque, intitulé « Sur la prise de possession du feu » On y apprend pourquoi les hommes primitifs ont eu bien du mal pour réussir à maîtriser le feu. Ils ont dû, en effet, apprendre au préalable à maîtriser une pulsion de nature homosexuelle (les flammes représentant, bien sûr, des phallus) qui, dès qu’ils apercevaient un feu, les poussait à uriner dessus.