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Il n’y aura pas de retour du Christ, la guerre des religions continue. Après tant de philosophies réduites au débat du grec et du juif, de Platon et de Levinas, quelle place reconnaître au christianisme, gnose comprise, et comment l’arracher au dernier fond religieux et philosophique dont il a tenté de libérer les sujets humains? Après tant d’appels au meurtre de Dieu, à la mort du christianisme, tant de sommations d’athéisme, tant de haines religieuses enfin, quelle pensée universelle du monde est encore possible pour la dernière fois, moins tapageuse que l’athéologie et moins obscurantiste que la théologie, qui ne lie plus le sort de l’Homme, soit par refus soit par identification, à celui des religions ? Posant l’axiome inverse de celui des religions qu’entérinent encore les philosophies, l’Homme comme être sans-religion, mais comme Etranger ou Messie affrontant clandestinement les religions auxquelles il est condamné par l’histoire et le monde, quelle pratique est-il en son pouvoir de mener pour transformer ce destin ? La solution est dans la découverte d’une foi ou d’une messianité immanente, strictement humaine, qui sous-vient au monde ou sub-vertit les religions. De là cette théologie clandestine destinée aux Etrangers ou aux Messies que nous sommes et qui se fonde sur notre indifférence comprise de manière non-nihiliste, comme humaine ou « radicale », aux religions. Comme toujours il s’agit avec cette confession de foi du non-philosophe d’un manuel théorique, d’une pratique de la théorie théologique en faveur d’un Verbe tout de messianité. Il n’y aura pas de retour du Christ, la guerre des religions continue. Après tant de philosophies réduites au débat du grec et du juif, de Platon et de Levinas, quelle place reconnaître au christianisme, gnose comprise, et comment l’arracher au dernier fond religieux et philosophique dont il a tenté de libérer les sujets humains? Après tant d’appels au meurtre de Dieu, à la mort du christianisme, tant de sommations d’athéisme, tant de haines religieuses enfin, quelle pensée universelle du monde est encore possible pour la dernière fois, moins tapageuse que l’athéologie et moins obscurantiste que la théologie, qui ne lie plus le sort de l’Homme, soit par refus soit par identification, à celui des religions ? Posant l’axiome inverse de celui des religions qu’entérinent encore les philosophies, l’Homme comme être sans-religion, mais comme Etranger ou Messie affrontant clandestinement les religions auxquelles il est condamné par l’histoire et le monde, quelle pratique est-il en son pouvoir de mener pour transformer ce destin ? La solution est dans la découverte d’une foi ou d’une messianité immanente, strictement humaine, qui sous-vient au monde ou sub-vertit les religions. De là cette théologie clandestine destinée aux Etrangers ou aux Messies que nous sommes et qui se fonde sur notre indifférence comprise de manière non-nihiliste, comme humaine ou « radicale », aux religions. Comme toujours il s’agit avec cette confession de foi du non-philosophe d’un manuel théorique, d’une pratique de la théorie théologique en faveur d’un Verbe tout de messianité.