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Saint François de Sales s'exclame : « Vive Jésus! Et si le monde ne veut pas de Jésus, que le monde meurt! » Or, nous entendons ou lisons fréquemment les mots Apocalypse, apocalyptique. Certes, ils peuvent avoir quelque outrance dans l'esprit de ceux qui les emploient pour n'en retenir souvent que la dimension inouie et destructrice. Mais effectivement, la destruction de toutes les valeurs et traditions chrétiennes qui ont modelé et édifié la Patrie au fil des siècles, le renversement de la morale naturelle et évangélique sont bien réels. Les Colonnes de l'Eglise enseignante, subjuguées en Vatican II par une poignée de meneurs conduits par Satan, ont dénaturé la Doctrine, substitué la cène protestante au saint Sacrifice de la Messe, foulé aux pieds la Morale, et collaborent ouvertement avec le mondialisme maçonnique et le lobby LGBTQ+. Les deux pouvoirs unis, civil et religieux, édifient systématiquement le règne de l'Antéchrist. Ils ont donné les pleins pouvoirs à Satan. Hora et potestas tenebrarum. Ceux qui ont encore l'esprit clair et droit et ne sont pas abêtis par l'hédonisme ambiant ni anesthésiés par la doxa imposée aux masses par des « élites » corrompues jusqu'à la moelle le constatent avec douleur et effroi. Certains pensent que cette décadence, cette corruption, ce désordre universels sont le signe de la prochaine fin du monde. C'est une erreur. Notre-Dame de la Salette a précisé que nous étions à « la fin des fins », c'est-à-dire à la fin de l'Histoire ouverte par le péché originel, régénérée par la Rédemption et qui se terminera avec la présente apostasie générale. Mais à la fin, Satan et tous ses suppôts seront plongés éternellement dans les gouffres de l'enfer. Universellement purifié et renouvelé, le monde entrera dans une nouvelle ère. Alors, Jésus-Christ, Roi d'Amour, de Justice et de Paix établira son Règne avec un petit reste. Ce Règne est incontestablement et maintes fois annoncé dans les prophéties canoniques et privées. « Car nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, dans lesquels la justice habitera (Il Pi., 3, 13). »