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Avouer ses superstitions relève toujours d’un tabou dans notre société. La meilleure façon de s’en protéger consiste généralement à se réfugier derrière des contre-exemples — « je passe sous une échelle », « je ne croise pas les doigts », etc. — ou encore à justifier ses actes « irrationnels » par de bonnes raisons. Pourtant, malgré toutes ces protections avouées, la sociologie n’a que rarement observé avec rigueur les actes superstitieux. La superstition sera ici considérée dans son sens le plus restreint : une croyance, souvent associée à une pratique, dont la finalité est pour l’individu de « porter chance » ou de « conjurer un mauvais présage ». Cet ouvrage examine la superstition sous l’angle de sa définition, de ses pratiques et de ses acteurs. Il se propose de répondre aux principales questions que l’on se pose à son sujet : Comment définir la superstition ? Pourquoi la représentation sociale de la superstition est-elle négative ? Pourquoi la superstition est-elle liée aux situations d’incertitude et d’inquiétude ? Être superstitieux est-il utile ou dangereux ? Les superstitions sont-elles collectives ou individuelles ? Est-il important de connaître l’origine d’une superstition ?