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l'argumentaire propose un éclairage des représentations culturelles de la vieillesse, ainsi que de la diversité des pratiques et des expériences liées à l'avancée en âge (formation, retraite, veuvage, entraide, hébergement en maison de retraite, etc.). Le vieillissement de la population est devenu une vive préoccupation des États modernes, couramment énoncée en termes de « problème majeur » auquel sont confrontées nos sociétés contemporaines. À une autre échelle, une multitude de discours médico-sanitaires incitent la population à « prévenir le vieillissement individuel », à le « réussir », telle une nouvelle injonction morale, comme si vieillir se réduisait inéluctablement à une perte d'autonomie, de rôle et à une « diminution de soi ». À distance de ce type de perspective alarmiste, cet ouvrage rassemble une variété d'études issues pour la plupart de recherches de terrain dans le champ de la sociologie et de l'anthropologie de la vieillesse. Il propose un éclairage tant des représentations culturelles de cet âge de la vie que des catégorisations institutionnelles qui en sont faites. Il se penche sur la diversité des pratiques et des expériences liées à l'avancée en âge (formation, retraite, veuvage, entraide, hébergement en maison de retraite, grand-parentalité) en interrogeant les processus sociétaux et individuels par lesquels se construit le « vieillissement ». Cet ouvrage invite le lecteur à « penser les vieillesses » dans la multitude de leurs formes et la diversité des parcours de vie afin de mieux cerner les enjeux sociétaux réels de l'allongement de la vie. Il s'adresse aux chercheurs, aux enseignants et étudiants en sciences sociales, aux professionnels du champ de la santé et de la vieillesse ainsi qu'à tout citoyen intéressé par l'analyse des modalités du vieillir et des significations données à cet âge de la vie.