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Fournit des repères sur l’origine du caractère invisible d’un travail humain exigeant, qu’il concerne la relation de soin, la relation pédagogique ou les relations professionnelles et propose des pistes pour préserver des soins de qualité. La crise sanitaire a fait se tourner le regard vers l’invisible du soin et les « invisibles » du soin, toutes ces personnes qui soutiennent la vie au quotidien au travers d’activités très diverses, souvent peu reconnues. Comment valoriser un travail essentiel car humain, qu’il s’agisse de prendre soin d’une personne, d’accompagner autrui sur son chemin d’apprentissage ou de vie, ou bien d’organiser les pratiques ? Les auteurs apportent des repères sur l’origine de l’invisibilisation des pratiques soignantes, liée notamment à une proximité physique et psychique, touchant à des aspects par essence peu dicibles. Les ressorts mêmes de pratiques soignantes de qualité confinent à l’indicible car c’est un engagement fort qui est requis pour tenter de rester humainement pertinent dans la relation. Différentes situations de soin invisible sont abordées dans ce livre. La reconnaissance de la part d’indicible du soin représente ainsi un défi en formation initiale et nécessite de sensibiliser les étudiants à la démarche de réflexion éthique. Bien des domaines d’exercice requièrent aussi une mise en visibilité, tel le travail dans une équipe de soutien en soins palliatifs ou auprès de personnes âgées, de même que les rôles précis des différents acteurs du soin. Ce livre contribue à révéler les raisons du caractère invisible d’un travail exigeant sur le plan humain, qu’il concerne la relation de soin, la relation pédagogique, ou les relations professionnelles au sein des organisations. La préoccupation éthique en vue d’assurer la qualité des soins qui anime soignants et formateurs, souvent elle-même invisible, requiert l’attention des décideurs en vue de préserver le soin dont a besoin le soin pour être humanisant.