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L'Autriche moderne n'est plus celle du congrès de Vienne et de ses valses ; ce n'est plus cet empire multinational dont le rayonnement culturel, grâce à ses grands noms tels que Klimt, Schnitzler ou Freud, enchanta l'Europe et le monde. L'Autriche d'après 1918 fut d'abord “ce qui reste”, pour reprendre les propos de Georges Clémenceau. Comment, dans de telles conditions, les Autrichiens pouvaient-ils réellement se forger une identité ? Le chemin fut long, tant pour une démocratie chrétienne longtemps en proie à la tentation du corporatisme que pour une social-démocratie qui rêvait d'une révolution tant sociale que culturelle. Autant d'interrogations auxquelles les auteurs du présent volume essaient de trouver des réponses.