Prix public : 40,00 €
En 1843, la congrégation des sœurs de Saint-Joseph de Tarbes naît à Cantaous, petit hameau de Bigorre, fondée sur une vocation d'enseignement et de soins aux malades. Dans les années 1880, la laïcisation progressive des institutions de la France (écoles, hôpitaux, cimetières, pompes funèbres) pousse les religieuses à créer des missions à l'étranger afin d'échapper aux persécutions et de trouver un avenir. L'Inde (Banglore) tout d'abord ; l'Amérique ensuite, le Vénézuela — pays francophile depuis la présidence de Guzmán Blanco — qui offre une mission hospitalière aux sœurs de Saint-Joseph. Arrivées en 1889, elles se chargent du premier hôpital créé à Caracas où elles instruisent aussi les enfants. En 1919, au moment où la fondatrice quitte le Vénézuela, les tarbésiennes sont bien implantées dans le pays : des générations entières de jeunes filles passent par les écoles qu'elles ont fondées, El Paraíso, La Florida... En 1979, elles répondent favorablement à la demande de fondation d'une mission chez les Indiens Guajibos, en Amazonie. Après une introduction à l'histoire de la congrégation, une présentation des Indiens Guajibos, l'ouvrage met en avant le travail évangélique des religieuses dans un contexte de participation active et responsable des agents composant les villages de Coromoto. Le livre veut montrer qu'une connaissance approfondie de la réalité environnante et une valorisation des cultures autochtones apparaîssent comme une réponse possible aux communautés opprimées.