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Correspondance – Tome 2 (1885-1894) August Strindberg En près de dix mille lettres et plus d’un demi-siècle, la Correspondance de Strindberg, immense archipel de la littérature scandinave, révèle une formidable entreprise d’investigation intellectuelle et sensible. Dès le premier volume, Correspondance - Tome 1 (1858-1885), on y découvre un homme d’une santé créatrice en perpétuelle effervescence qui se plaint de tous les maux imaginables, un moraliste intransigeant qui emploie les pires ruses de Don Juan pour s’attacher l’une ou l’autre des femmes de sa vie, un poète sincèrement désintéressé qui harcèle la profession du livre pour obtenir des subsides, un authentique expert de la sensibilité féminine versant dans la plus outrée des misogynies, un misanthrope occupé à sauver l’humanité. Le deuxième volume, Correspondance – Tome 2 (1885-1894) couvre une dizaine d’années. Strindberg se marie une première fois, connaît la joie de la paternité, divorce, voyage en Europe, et convole à nouveau en noces, en proie à d’éternelles contradictions. August Strindberg Son roman la Chambre rouge (1879) vaut à August Strindberg (1849-1912) la célébrité à trente ans. Il publie pamphlets, nouvelles, pièces de théâtre, se marie trois fois, voyage en Europe. Jusqu’à la fin de sa vie, il reste au cœur des débats politiques et littéraires, il fonde son propre théâtre et entretient une passionnante correspondance. Elena Balzamo est à l’origine de la présente édition de la Correspondance de Strindberg, à paraître en trois volumes aux éditions Zulma. Essayiste et traductrice, elle a consacré plusieurs essais à la vie et à l’œuvre de l’écrivain et traduit aussi bien son théâtre – Mademoiselle Julie, la Danse de mort – que ses œuvres en prose, romans et nouvelles, dont le Rêve de Torkel (Zulma, 2007). Elle a reçu la bourse Jean Gattégno 2010 pour sa vaste entreprise de traduction de la correspondance de Strindberg. « Si ce premier volume de la correspondance de Strindberg constitue un événement, c’est parce que ce pudique a toujours répugné à passer aux aveux ; mais c’est surtout parce que le dramaturge ultralucide, s’abandonnant à la spontanéité, y révèle un don rare de polémiste. » Marianne, Alexandre Lacroix « “Je commence le bombardement !” Tel est le sous-titre, dû à l’épistolier lui-même, de ce premier volume de la Correspondance d’August Strindberg. De fait, le Suédois tape sur tout ce qui bouge, y compris lui-même. » Libération, Mathieu Lindon « On croirait lire Léon Bloy, un autre imprécateur, le presque contemporain de Strindberg, évoquant sa vie d’exilé au Danemark… » L’Humanité, Christophe Mercier « La grande beauté de ce livre, c’est de faire le portrait en sourdine de ce “voyou” imprévisible et tonitruant, pénétré de l’idée d’un « bien commun », mais d’une sauvage indépendance. » Le Monde des livres, Nils C. Ahl « Envoyer des lettres lui sert principalement à crier sa révolte et son individualisme indéfectible. » Le Magazine littéraire, Lionel Richard