Prix public : 19,00 €
Au cœur de la Provence, dans l’arrière-pays grassois, un homme du vingtième siècle a accroché sa vie et son cœur. Près de la Siagne, torrent impétueux, entre les deux villages de son enfance, Saint-Cézaire et Callian, courent allègrement les souvenirs de Max Stèque. Sous nos yeux amusés, cet homme assagi par les ans creuse sa mémoire pour en exhumer ses frasques de galopin. Dans « Les Puits du souvenir », il raconte avec délice les espiègleries des garnements de sa bande qui importunaient sans scrupule bêtes et gens, et évoque les plaisanteries d’adolescent du temps de son pensionnat au Lycée de Cannes… Cet ouvrage tonique et rabelaisien, qui s’ouvre quelques années avant la guerre de 1939-45 sur d’émouvants portraits d’aïeux, se lit comme un recueil de souvenirs d’enfance et de jeunesse mais aussi comme un témoignage sur les années de guerre et d’après-guerre en France et en Algérie. Cet ancien chenapan devenu instituteur pose sur le monde moderne un regard chaleureux et développe une réflexion lucide sur des temps passés qui n’étaient pas forcément idylliques et sur les avantages d’un présent assombri par les nuisances d’une dévorante expansion.