Prix public : 22,00 €
Ce projet éditorial est un ensemble littéraire sur la question conjugale, du point de vue de Léon Tolstoï mais aussi de ses proches. Certes, "La Sonate à Kreutzer" demeure un texte connu, mais la nouvelle traduction, réalisée par Michel Aucouturier, la rend plus contemporaine. Quant aux trois autres textes, "A qui la faute?", "Romance sans paroles" et "Le Prélude de Chopin", ils sont inédits en français. L'année 1988 donne naissance à une nouvelle œuvre d'art, une pièce de Beethoven, qui marque une étape dans la vie de Sofia Andreïevna aussi bien que dans la carrière littéraire de son époux: "La Sonate à Kreutzer", où la séduction et la jalousie tissent la trame d'un drame conjugal; elle fut l'occasion pour Tolstoï d'assimiler la femme à la tentation, et la chair au vice. Peu connu même en Russie, "A qui la faute?" révèle un talent né dans le tourbillon d'un enfer domestique. C'est à la fois une adresse aux lecteurs et le théâtre de sa propre justification. Sofia Andreïevna l'a écrit en réaction à "La Sonate à Kreutzer", à cause de la grossièreté du rapport aux femmes qu'elle dénote. "Romance sans paroles" reflète la fascination qu'avait Sofia Andreïevna pour la musique et pour le compositeur S.I. Taneïev. L'héroïne du roman, Alexandra Alexeïevna, se rend au chevet de sa mère mourante en Crimée et subit un choc lors de son décès. L'auteur y dépeint son propre voyage à Ialta auprès de sa mère mourante en 1886. Dans "Le Prélude de Chopin", Léon Tolstoï fils développe l'idée qu'un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu'un seul être, est un bien qu'il ne faut surtout pas fuir. Que l'inspiration à la chasteté absolue de l'humanité démontrée dans "La Sonate de Kreutzer" n'a aucun sens car elle mène à l'extinction du gente humain.