EAN13
9782845621756
Éditeur
La Passe du vent
Date de publication
1 octobre 2011
Collection
POESIE
Nombre de pages
132
Dimensions
22 x 14 cm
Poids
190 g
Langue
fre

Par-Delà Le Grand Fleuve, Poésie

Francis Pornon

La Passe du vent

Prix public : 10,00 €

Le livre :Ces mots sont écrits pour être dits dans une démarche de retour aux sources de la poésie, Protée à la fois lyrique et politique, et aussi métaphysique et érotique. Ils furent proférés parfois dans la solitude, mais souvent avec l’aide d’hommes et de femmes qui partagèrent l’aventure et qui sont cités dans les notes (sauf oubli). Le mauvais sort a voulu que deux d’entre eux, musiciens avec qui l’auteur a collaboré, soient déjà décédés. Il a souhaité achever ce recueil par un hommage à chacun d’eux.Extrait de la préface de Thierry Renard : Parler de Francis Pornon est, pour moi, chose plutôt aisée. Avec Francis, nous nous connaissons depuis plus de vingt ans. C’est plutôt long, vingt ans et des poussières… C’est même un assez gros morceau de vie. À l’époque où j’animais le magazine poétique Aube, ensemble nous avions réalisé, avec le concours du député-maire de Vénissieux, mon ami André Gerin, un numéro spécial de la revue intitulé D’amours fous. Une manière d’hymne à la femme promise, « désirée », et à toutes les femmes du monde. Ce numéro fit alors grand bruit, au plan local comme au plan national. Et Francis, en plus de ses talents de narrateur, nous offrait dans ces pages, où il était accompagné par quelques considérables complices, notamment Vénus Khoury-Ghata et Jean-Pierre Siméon, tout un lot extrait de sa galaxie poétique. Les éditions Paroles d’Aube, que je dirigeais alors, ont publié plusieurs de ses livres dont Un homme seul, admirable ouvrage désormais épuisé, dans les pas de Roger Vailland et sur les traces de son père, poète surréaliste proche de Tristan Tzara et prématurément disparu. Nous avions, également, repris quelques-unes de ses meilleures chroniques algériennes. Je connais l’amour que Francis éprouve pour l’Algérie et pour ses écrivains : Kateb Yacine et Albert Camus, par exemple. Nous partageons cet amour-là. À mon sens, Francis Pornon est avant tout un poète. Et un poète pasolinien. C’est pourquoi, sans cesse, il mélange les genres : histoire et tradition, narration lyrique ou pure évocation. C’est aussi un écrivain politique, au sens critique, poétique et prophétique du terme. Ses mots, le plus souvent, tentent de répondre à la tourmente la plus ordinaire et donc la plus universelle. J’aime cet écrivain avec qui nous avons préparé, avec une ardeur non dissimulée, l’anthologie personnelle de ses exploits les plus sonores. Et c’est cet ouvrage qui aujourd’hui s’ouvre sous vos yeux. Voilà… C’est tout ce que je peux dire de lui. Sans le trahir. Sans même l’encombrer. La poésie est son délicat chemin des crêtes. Et les pays de la Méditerranée, ses horizons indépassables. Laissons-le prendre le temps de célébrer la vie, et aussi ses compagnons de route, Jean Boudou et Pier Paolo Pasolini. Ne rien faire, c’est se consumer. N’être rien c’est, quelquefois, à certaines heures du jour ou de la nuit, s’unir au monde, à la mer immense et bleue. Du vacarme des flots soudain monte une rumeur — la constante
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