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QUATRIÈME DE COUVERTURE« Ces hommes et ces femmes que j’ai connus ou simplement croisés, j’ai tenu à les faire revivre dans mes mots, à recréer leurs histoires singulières, parfois tragiques, qui m’avaient infiniment touchée. Certains d’entre eux ne sont plus de ce monde mais ils continuent à m’habiter. Mon voisin, agriculteur qui a découvert l’opéra à la fin de sa vie, court encore en Avignon pour assister à Cosi fon tutte. Chaque soir, après le départ des ouvrières, mon père ferme le portail et la vie de la maison reprend ses droits… Ce sont aussi les moments forts vécus ailleurs. À Naples, à Tolède, au Niger, au Mali, au pays Dogon. Ces derniers pays où il est impossible de se rendre aujourd’hui. J’ai tenu également à fixer sur le papier l’image de la Vieille Maison, indissociable du Luberon que je sillonne en toute saison, des lieux et des paysages auxquels je suis profondément attachée ».AVANT-PROPOS DE Charles JULIETSi un texte répond à une impérieuse nécessité, il est toujours une tentative de faire échec au temps, de lui soustraire ce qu’il ne peut qu’engloutir. Dans les pages qui suivent – parfois de véritables poèmes en prose – Geneviève Metge rassemble ce qu’elle tenait à ne pas perdre. Ce sont des évènements singuliers, des rencontres surprenantes, des ombres et des lumières, de brèves évocations de ses voyages, au Pays Dogon, en Libye, dans le désert du Niger… Ainsi nous donne-t-elle à vivre ce qui l’a marquée et s’est inscrit dans sa mémoire.Raymond Carver – Le Tchékhov américain – se plaisait à citer Ezra Pound qui pensait que « l’exactitude foncière de l’expression est la seule morale de l’écriture ». Je ne sais si Geneviève Metge a médité cette réflexion, mais le fait est qu’elle a su trouver l’exacte justesse qui confère à ces pages un réel attrait et une indéniable autorité. Mais si la rigueur est essentielle, il est bon aussi que des phrases ici et là soient parcourues par le frémissement d’une émotion.