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<p>Quand le pape François peut dire : "Il n'existe pas de terrorisme islamique" et Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France, affirmer : "Il ne faut pas diaboliser l'islam", les fidèles ont de quoi s'inquiéter. Citons aussi Mr Dagens : "Il faut faire très attention à ne pas diaboliser tous les djihadistes", ou encore le frère dominicain Adrien Candiard qui assène : "Le salafisme promu par l'Arabie Saoudite n'est pas violent." Au déni de réalité et à la bienveillance commandés par la sauvegarde du dialogue, s'ajoute un relativisme mal placé : "Certains musulmans peuvent être excessifs, voire fanatiques", concède Mgr Vingt-Trois, "comme des catholiques peuvent l'être", complète-t-il aussitôt. Dans le même esprit, le pape François déclare : "Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique", mettant sur le même plan l'islamisme radical et la violence conjugale... Joachim Véliocas dresse ici le bilan de cinquante ans de relations islamo-chrétiennes, en remontant aux sources des malentendus : chapelles devenues mosquées, mosquées inaugurées en présence d'évêques, instituts catholiques à la dérive... L'auteur sait pourtant relever les positions courageuses d'évêques et de cardinaux au service de la vérité. Un livre-choc dénonçant les errements d'une Église dans sa défense aveugle de l'islam.</p>Avec une préface du père Henri Boulad