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« Le mot bjas [fureur] existait en slave commun. Il est attesté sous la forme běsŭ en vieux slave, bijes en serbe, bies en polonais. La racine du sanscrit bhoi-dho-s, signifie « qui provoque la peur, l’effroi ». Au xive siècle, Grégoire Camblak traduit en bulgare le terme grec daimôn par le mot bjas [fureur, rage, démon, possession]. La « fureur », c’est « un esprit malfaisant », ennemi des anges et de la Trinité, un soldat du diable, « un ennemi invisible du genre humain ». La « fureur » est un vecteur de pensées maléfiques et de maladies de l’âme ».« Moi, ce n’est pas des miracles que je vous promets. Ce que je vous promets, c’est que la République turque va payer ses dettes envers les réfugiés d’un montant de dix milliards de dollars majorés des intérêts qu’elle vous doit en vertu du traité d’Angora. Pourquoi est-ce que je demande cela ? ». C’est là qu’est l’astuce. « Car j’y trouve mon propre intérêt. Je suis une descendante de réfugiés de la Thrace orientale. Je suis la petite fille d’un des frères Frateff, lesquels perdirent leurs domaines près d’Edirne ainsi que la banque « Frateff & Frère » à Salonique en 1913. Notre communauté de destin a fait que nous avons été acculés à la ruine. Notre communauté de destin me permettra de nous faire indemniser pour nos terres ! N’y voyez pas vocation autre que la défense de mon propre intérêt. Vous aussi, votez pour votre propre intérêt ! ». Boyan Papazov