Prix public : 29,00 €
Sous la IIIe République et jusqu’en 1945, les possibilités des femmes sont limitées tant par leur situation légale que par l’opinion publique.Cependant des femmes ont voulu, malgré les contraintes, être présentes dans la société, avoir une vie publique, agir pour mener à bien leurs projets dans leur domaine de prédilection, les arts, les lettres, l’enseignement, l’action sociale, la santé ou le sport.L’ouvrage met en lumière des personnalités féminines angevines – certaines célèbres, la plupart peu connues – dont l’action, hors du foyer a contribué à faire évoluer les représentations mentales.Ces pages brossent, sur deux générations, de beaux portraits de femmes engagées pour le droit et la justice sociale. Avant la Grande Guerre émergent les figures de Félicité Glétron et de Marie Robert ou de Lucie Chenot-Laboulais et ses consœurs dreyfusardes. Dans l’entre-deux guerres, celles de Germaine Couchoud-Boumard et de Lucie Louïse-Canonne dont l’investissement en faveur des familles pauvres est reconnu publiquement.A quelques exceptions près, comme Louise Mulot, Georgette Boulestrau, certaines religieuses et institutrices, qui se sont forgé leur destin, nos dames appartiennent à la bourgeoisie. Elles ont bénéficié d’un milieu familial porteur et probablement d’une éducation soignée comme en témoignent leurs écrits.Une trentaine de biographies sont étudiées ici dans leur contexte historique et celui de la vie de la cité. Ces parcours, tous exceptionnels certes, présentent cependant un visage féminin d’Angers à une époque de transition entre une société qui surévalue le masculin et une société qui s’ouvre au féminin.