Prix public : 38,00 €
Le tome 14 contient deux romans, La Bête humaine ( 1890) et L'Argent (1891), une pièce de théâtre, Madeleine (écrite en 1865, mais jouée pour la première fois en 1889, au Théâtre-Libre), et une série d'interventions publiques et de lettres. Dans les deux romans, Zola installe son objectif au cœur de deux univers caractéristiques de la société moderne: pour La Bête humaine, les gares, la ligne de chemin de fer, la locomotive et le train, le monde des cheminots – un décor qui amalgame aux valeurs positives du voyage les noirceurs du crime et de la catastrophe; pour L'Argent, la Bourse, lieu également ambigu et dramatique, en raison de la double nature de l'argent: instrument de création et de progrès, et source de bassesses et de crimes. On trouve dans les deux œuvres des représentants de la fameuse famille des Rougon et des Macquart: un Macquart, Jacques Lantier, le mécanicien de La Bête humaine (immortalisé par Jean Gabin dans le film de Jean Renoir), et un Rougon, Aristide Saccard, le génie maléfique de la spéculation boursière. Les « fêlures » mentionnées dans le titre sont à la fois la fêlure familiale qui déclenche chez Lantier des accès de folie meurtrière, et la fêlure de destinée personnelle, au cours de ces années 1889-1891, meurtrit la vie intime de Zola.