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Au large des côtes du nord-est africain, la croisière n'a plus le cœur à se distraire, pas plus que ne s'amusent les différents acteurs de la marine marchande dont les navires évoluent dans ces eaux infestées de pirates. A ce titre, le bilan rendu public en janvier 2010 par le Bureau maritime international est éloquent. Pour la quatrième année consécutive, les chiffres totalisant les actes de piraterie sont en augmentation : 406 sur 2009. La piraterie somalienne s'est adjugée une part conséquente de ce gâteau d'infamie avec, pour la même période, 217 incidents ayant entraîné le kidnapping de 47 navires ainsi que de 867 membres d'équipage. Un phénomène endémique dont les cas emblématiques ont fait les unes de nos journaux. L'affaire du Ponant (opération Thalatine), l'assaut du Tanit et la mort de Florent Lemaçon, sans même évoquer les polémiques qui ont suivi, sont encore fraîches dans toutes les mémoires. Faut-il pour autant assimiler ces « nouveaux » pirates somaliens aux forbans sans foi ni loi infestant les mers d'Extrême-Orient ou à leurs ancêtres flibustiers et autres frères de la côte ? Quelles sont leurs méthodes ? Comment les services de renseignement traquent-ils leurs « bateaux-mères » ? Utilisent-ils eux aussi des espions pour cibler leurs victimes ? Qu'est-ce que commandos, forces spéciales et militaires peuvent faire pour tenter d'endiguer ce phénomène criminel ? Dans quelle mesure l'argent de la piraterie provoque-t-il une mutation en profondeur des sociétés somalienne et kenyane, bousculant au passage le peu qui subsistait d'un fragile équilibre ancestral ? Cet ouvrage d'investigation répond à toutes ces questions et à beaucoup d'autres encore