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Il a suffi, en 1914, qu’un archiduc autrichien soit assassiné à Sarajevo pour que l’Europe entière, par le jeu des alliances, devienne un immense champ de bataille.Quelle famille n’a pas vu alors un des siens y périr?1 300 000 poilus morts dans les tranchées des Flandres, de l’Artois, de Champagne, des Vosges et d’ailleurs, sans compter les blessés dont certains l’étaient si gravement qu’ils ne purent retrouver une vie civile normale.La saignée fut si forte qu’il fallut, après la guerre, adopter des lois spécifiques. En particulier l’adoption fut facilitée pour trouver des familles à tous les orphelins. De même tant d’hommes furent tués qu’une loi autorisa bientôt la reprise, par des descendants en ligne féminine, des noms de famille qui venaient de s’éteindre. Mais quelques arrangements et des pensions versées aux veuves ne peuvent faire oublier les drames humains vécus pendant et après.Les archives, de ce qui fut aussitôt appelé la Grande Guerre, sont maintenant libres d’accès, sauf toutefois un grand nombre de dossiers personnels pour lesquels il faut attendre120 ans après la naissance de l’intéressé – mais des dérogations peuvent être obtenues. Dans le même temps, les derniers combattants s’éteignent de leur belle mort. Il est donc tout à fait important de faire des recherches sur ceux, qui dans chaque famille, ont combattu à moins qu’ils aient eux-mêmes laissé quelque témoignage écrit ou que nous ayons recueilli oralement leurs souvenirs.