Prix public : 19,25 €
MORT DE L’AMOUR. Mon livre commence par une histoire que raconte Gombrowiz, celle d’un matelot qui avala le bout d’un mince cordage et par l’action vermiculaire de son tube digestif, se vit hissé jusqu’au sommet du mât de misaine. Mes personnages sont dans la même situation : ils ont dit a, il leur faut dire b, puis c. Ils se retrouvent au sommet du mât, ils ne peuvent agir qu’en fonction de la noyade de Vera, ne rien décider par eux-mêmes, ne rien changer – ou le peuvent-ils ? Sont-ils libres, ou non ? Eternelle question… O. v. d. B. Dans le courant de l’été 1973, Oda Klein s’apprête secrètement à changer de vie, quand sa fillette de huit ans, Véra, se noie. Son mari, Paul, prend un poste au Surinam pour tenter de surmonter l’épreuve. Il revient quelques années plus tard. Oda est toujours là, sa vie s’est arrêtée. C’est alors qu’un mystérieux incendie se déclare dans la maison voisine, et qu’une jeune fille de quinze ans émerge des flammes. Le couple la recueille et tente sans succès de croire à l’illusion de refonder une famille. De la noyade de la petite fille, jusqu’au dénouement qui met en lumière les moteurs de la culpabilité d’Oda, Oscar van den Boogaard construit une intrigue où les personnages semblent les jouets du destin : la mort de l’enfant, qui empêcha Oda de refaire sa vie, n’a pu qu’entraîner la mort de l’amour, amour adultère et noeud tragique du livre . Oscar van den Boogaard, né en 1964, a grandi aux Pays-Bas et au Surinam. Il vit entre Anvers, Amsterdam et Paris. Il est considéré comme un des chefs de file de la jeune génération des écrivains néerlandais. Son œuvre est publiée en Allemagne, aux Etats-Unis et en Espagne. Mort de l’amour est son cinquième roman, le premier à paraître en français.