Prix public : 20,00 €
Au tournant des années 80, un jeune homme découvre la vie dans une discothèque. Cet ancien théâtre, transformé en temple de la disco, il va en faire un fabuleux terrain de jeu, de séduction et d’expérimentation. Chaque soir, il part se perdre dans un labyrinthe hédoniste qui ouvre grand sur l’imaginaire. Dans le sillage du narrateur, Les Vrais paradis restitue un moment de grâce, sorte de Movida française, évoquée ainsi par Gilles Châtelet : « Décidément, qui n’aura pas connu la fin des années 70 n’aura pas connu la douceur de vivre, ce frisson d’escarpolette où l’Histoire balance entre un Ancien Régime et les fracas d’une Révolution. » Suit le moment charnière où le jeune homme assiste au basculement d’un monde et à la naissance du nôtre. Tour à tour initiatique puis crépusculaire, ce roman marque le passage de l’adolescence à la jeunesse, d’un milieu à un autre, des couloirs aux coulisses, du music-hall au cirque, de la fête au drame. C’est l’entrée des artistes, des masques, des drogues, des fantômes. Les Vrais Paradis est aussi un salut au vieux Paris, celui de Baudelaire et de Lautréamont, des surréalistes et d’Alain Pacadis, d’Édith Piaf, de Coluche. Dans son premier livre, la biographie de Jenny Bel’Air, figure mythique des nuits parisiennes (Pauvert, 2001), et avec le documentaire Les Années Palace, diffusé par France 5 en 2005, François Jonquet revenait déjà sur les années 80. Écrivain et critique d’art, il vit à Berlin. Il est également l’auteur d’un livre d’entretiens avec les artistes contemporains britanniques Gilbert & George (Phaidon/Denoël, 2004) et, chez Sabine Wespieser éditeur, d’un roman, Et me voici vivant (2006), et d’un récit, Daniel (2008).