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Ketoubot IKetoubot est le traité central du troisième Ensemble talmudique, Nachim : les Femmes. Il aborde la plupart des questions liées au droit familial – les relations entre les époux, leurs obligations mutuelles et les conventions matrimoniales. Ce traité est souvent qualifié de « petit Talmud » ou de « clé du Talmud » du fait du nombre et de la diversité des sujets abordés.D’après la loi juive, le lien conjugal est une union sacrée nommée Kidouchin, « consécration », et désigne l’établissement de ce lien qui ne peut être dissous que par la mort de l’un des conjoints ou par un acte de divorce (guèt). Les relations entre les époux reposent sur un ensemble d’obligations réciproques, formalisées par un contrat de mariage conclu entre les intéressés (ou leurs représentants) et connues sous le nom de « ketouba », signifiant tout simplement « document écrit ». C’est même « le » document écrit par excellence, le seul contrat que chacun peut être appelé à signer un jour ou l’autre. Comme son nom l’indique, le traité Ketoubot a pour objectif essentiel d’examiner les différents aspects de la ketouba, autrement dit, les droits et les devoirs des époux. En définissant le régime matrimonial et les dispositions à prendre en cas de séparation, la ketouba sanctifie aussi l’union charnelle qui, grâce à elle, s’insère dans le cadre d’un engagement total. Ce qui explique qu’une relation conjugale en l’absence d’une ketouba est interdite.La plupart des clauses de la ketouba sont prévues par la loi et ne sauraient libérer l’un des intéressés de ses obligations légales. Au fil des âges, la ketouba est devenue un document plus ou moins uniforme comprenant un certain nombre de conditions fixes. Bien que les futurs conjoints aient la possibilité de supprimer ou d’ajouter une disposition particulière, certaines règles sont contraignantes pour tous, à moins d’une clause explicite contraire.