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Comment se confronter à l’adolescence à l’incontournable question de la mort, phase nécessaire de la construction identitaire ? Dépression, agressivité, conduites à risque, tentative de suicide… De la capacité de l’adolescent à trouver un passage dans cette confrontation à la mort va dépendre le devenir psychique du futur adulte. 15 universitaires renommés spécialistes de cette problématique ouvrent des voies de réflexion. Le temps de l’adolescence vient ré-interroger toutes les dimensions de l'existence du sujet et de ses relations aux autres. Cette période se caractérise par une grande vulnérabilité identitaire en raison des bouleversements internes provoqués par l’irruption du pubertaire et de ses conséquences sur le psychisme. Cette construction identitaire ne peut se concevoir sans une rencontre incontournable, pour tout adolescent, avec la question de la mort. Il peut s’agir du meurtre symbolique (comme le meurtre symbolique de l’enfance, dont il faut se dessaisir pour devenir adulte), du meurtre fantasmatique, ou encore des conduites à risque, défi actif à l'inconnu, mise en jeu imaginaire d'un possible vivre ou mourir. Ce rapport à la mort inscrit une blessure narcissique à laquelle l’adolescent peut réagir par la dépression, l’agressivité, la psychose, la délinquance ou la mise en acte suicidaire. De la capacité de l’adolescent à « survivre », à trouver un passage dans cette confrontation à la mort, va dépendre le devenir psychique du futur adulte. Les auteurs de ce livre - universitaires et cliniciens reconnus - ouvrent des voies de réflexion sur cette période charnière de la vie dans son rapport à la question de la mort. Cet ouvrage a été dirigé par Yves Morhain, professeur en psychologie clinique (Lumière Lyon 2). Il regroupe notamment les contributions de Philippe Gutton, psychiatre, psychanalyste et enseignant (Université de Provence, Aix-en-provence), François Pommier, psychiatre et psychanalyste, professeur (Université de Rouen), directeur de recherche (Paris 5), René Roussillon, psychanalyste (SPP) et professeur en psychopathologie et psychologie clinique (Université Lyon 2), François Richard, psychanalyste (SPP) et professeur de psychopathologie (Paris 7), Jean-Louis Pedinielli, professeur de psychologie clinique (Université de Provence), Agnès Bonnet, maître de conférences en psychologie clinique (Université de Provence), Gérard Pirlot, psychiatre, psychanalyste (SPP), professeur de psychopathologie (Toulouse 2), Émilie Morhain, psychologue clinicienne, doctorante en psychopathologie et psychologie clinique (Lyon 2), Florian Houssier, psychologue clinicien et psychanalyste, maître de conférence (Paris 5), Jessica Choukroun-Schenowitz, psychologue, maître de conférences psychopathologie clinique (Université Sophia Antipolis, Nice), Vincent Di Rocco, maître de conférences en psychologie clinique (Lyon 2).