Prix public : 23,00 €
Depuis des temps immémoriaux, l'identité d'un être humain s'est inscrite dans une généalogie conjuguant la maternité et la paternité en les enroulant dans une longue suite de générations que la mémoire devait conserver aussi longtemps que possible. La création de l'homme est ainsi suivie dans le Livre de la Genèse du rappel des générations d'avant et d'après le déluge. Cette institution a bien sûr des dimensions biologiques, mais elle est avant tout culturelle et l'on peut aller jusqu'à dire que toute la condition humaine repose sur elle, non seulement comme dispositif assurant la vie de la société, mais surtout sur le plan du sens. Quel est le sens de cette mémoire pour l'humanité de l'homme, c'est la question que pose cet ouvrage. Aujourd'hui, ces fondements sont en effet susceptibles d'être remis en cause par l'évolution technologique, et par des doctrines politiques, voire l'action de l'État et de la Justice. Que représenterait un tel développement pour la condition humaine mais aussi pour la société dans laquelle il se verrait instituer ? Une très grave rupture s'annonce dans les sociétés démocratiques, où ce scénario se répète. Qui a l'autorité de s'arroger la maîtrise de la définition de l'humain ? Une contribution à une réflexion sur la figure du père et de la mère à la lumière du judaïsme et de la pensée juive confrontés au défi contemporain.